lundi 21 décembre 2015

lundi 14 décembre 2015

Tchou-tchou...

Oui, il y a quelques temps je vous parlais de mon expérience aéroportuaire difficilement vécue, mais c'était sans compter mon ultra-expérience ferroviaire en train de battre de l'aile ( si je puis dire ). Et là je dis stop, je dis arrêtons le massacre, je dis rendez-nous nos gares, rendez-nous nos voies, rendez-nous nos quais ! Ah oui zut ! Je suis vraiment mais vraiment très énervée, si si !
Je pensais d'ailleurs être seule dans cette bataille ( perdue d'avance j'en ai peur, mais bon, quand faut y aller, faut y aller ) jusqu'à ce que mes yeux se posassent sur cet ouvrage :


Je n'étais plus seule, Benoît Duteurtre aussi ça lui brise le coeur ces petites gares abandonnées, ça le dégoute ces stations SNCF ultra-moderne-design à 15 bornes du premier centre ville, ça le révolte ces salles des pas perdus transformées en centres commerciaux ! Ah mais où es-tu poésie du voyage ? Où es-tu mon buffet de la gare avec mon p'tit café, mon p'tit bouquin ? Maintenant si tu veux un café dans une gare c'est avec une machine, ou alors, au mieux, dans un gobelet en carton avec ton prénom dessus, super.

Oui je sais, je sais, vous me dîtes : "Laure, trêve de nostalgisme aigu, arrête ton char et habitue-toi au confort sommaire des TER !"

Soit, mais j'aimais les gros wagons douillets, j'aimais l'attente en gare où y'avait rien à faire, les retrouvailles, les au-revoirs, j'aimais ces coins paumés où tu pouvais encore aller au pied levé et pour pas un rond... aujourd'hui les gares ferment, les voies se réduisent, les prix c'est n'importe quoi, et les wagons-restaurant n'en parlons même pas... aaaaaaarrrrh !

Enfin voilà.

La prochaine fois je vous parlerai de la Poste et du timbre, qui sont mon deuxième combat.


Edward Hopper, Night on the El Train, 1918 

mardi 8 décembre 2015

mardi 1 décembre 2015